Sabtu, 29 Oktober 2016

La Fille du train

La sortie de son adaptation cinématographique approchant à grands pas, j’ai décidé de sortir « La fille du train » qui séjournait dans ma bibliothèque depuis un peu plus d’un an sans que je l’en ai sorti. Certains se demanderont pourquoi j’ai mis tant de temps à daigner lire ce best-seller en ma possession depuis un bon bout de temps ? Eh bien la raison est simple, les avis que j’ai pu lire ça et là étaient plutôt mitigés ce qui a réfréné mon envie de le lire. Cette sortie sur grand écran est venue sauver ce livre de l’oubli et grand bien m’a fait de lui laisser sa chance puisqu’il m’a beaucoup plu. Je vous enjoins futurs lecteurs de « La fille du train », de ne pas abandonner votre lecture en cours de route si vous vous ennuyez pendant les premiers chapitres. 

Le démarrage est assez difficile, les cent premières pages sont assez ennuyeuses. Car oui, je n’ai cessé de me demander pendant ces fameuses cent premières pages quand est-ce que l’histoire allait décoller et si décollage il y aurait. On est là à suivre Rachel, jeune femme divorcée, qui s’avine à longueur de journée, qui prend le train en faisant croire qu’elle a toujours un emploi à Londres alors que son alcoolisme lui a coûté sa place des mois plus tôt et qui s’est mise à épier depuis son train la vie d’un couple dont elle ignore tout jusqu’à leur identité mais qu’elle a baptisé Jess et Jason qui lui rappelle son bonheur passé. Cette image de vie idyllique est balayée lorsque Jess qui s’appelle en réalité Megan fait la une des journaux dans la rubrique faits divers : Megan a disparu. Une centaine de pages pour nous expliquer tout ceci et que pour enfin l’enquête à proprement parler débute

Et là, si vous avait tenu jusque là, tout s’emballe, l’intrigue se met en place laissant le suspense croître de chapitres en chapitres. Des chapitres dans lesquels on retrouve alternativement trois personnages féminins, Rachel, notre alcoolique, un peu névrosée, Megan, qui sous ses airs de jeune épouse bien sous tous rapports, dissimule des vices cachés et Anna, la femme qui a anéanti un peu plus Rachel en lui piquant son mari.

On suit Rachel dans le présent, sa vie monotone et routinière dans laquelle elle s’est peu à peu enlisée, son addiction à l’alcool contre laquelle elle n’a pas le courage de lutter. On la suit dans cette petite parenthèse qu’elle s’octroie en scrutant jour après jour le numéro 23 de son ancienne rue quand le train qu’elle emprunte pour se rendre à Londres s’arrête le temps d’un feu rouge. On suit également l’enquête qu’elle mène pour se soustraire à cette vie insipide ou peut-être parce qu’elle pense au fond d’elle-même avoir été témoin de ce qui est arrivé à Megan alors qu’elle était dans un état d’ébriété avancé. Une quête/enquête qui deviendra pour elle une obsession, une obsession salvatrice qui lui permettra de lutter contre ses propres démons. Avec Megan on retourne dans le passé, dans les mois qui ont précédé sa disparition, cherchant dans son récit, une explication ce qui a pu lui arriver. Quant à Anna, nous la suivons comme Rachel dans le présent, les chapitres dans lesquels elle apparaît nous permettent de mieux cerner le personnage, de la détester davantage ou de lui trouver des excuses, de prendre connaissance de son point de vue sur la situation que les uns et les autres traversent.
Un livre à trois voix, un livre sur trois femmes qui nous apporteront chapitre après chapitre la clé de cette énigme, qu’est-il advenu de Megan ? Quelle triste vérité se cache derrière sa disparition ?

Que vous ayez pour projet de voir l’adaptation sur grand écran de ce livre, prévue le 26 octobre ou que vous ayez tout simplement envie de vous plonger dans un bon thriller, je vous conseille ce livre qui passé le premier quart, vous tiendra en haleine jusqu’au bout

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